Le télescope de NewTone a détecté un des illustrateurs les plus emblématiques de la culture Hip Hop actuelle. Découvre Hector de la Vallée !
Une ride avec Hector ?
Pendant les 25 premières années de sa vie, Hector de la Vallée a emmagasiné des inspirations avant de les mettre au service du dessin.
Aujourd’hui, ce sont les magazines qui s’arrachent son inspiration. Il a tenu un blog sur le site des Inrocks et produit de nombreuses illustrations pour Society ou Télérama.
Dans le milieu du hip-hop, il est surtout reconnu pour l’alliance d’exception que font ses illustrations avec les articles de Nicolas Pellion aka Pure Baking Soda, ainsi qu’avec les publications du Fusil à Pompe.
Corriger sa trajectoire
Formé aux Beaux-Arts et concentré sur la photo, c’est la passion pour la musique qui le mène au dessin. Toujours intrigué par les pochettes que son ami DJ transporte, il finit par en réaliser lui-même lorsque ce dernier lance son propre label. Le travail d’Hector porte désormais la musique et inversement.
Un style à lui
Les comics que je lis depuis que je sais lire ça a forcement joué sur mon trait je pense (même si mon style ca reste assez brut quand meme
Hector de La Vallée, interview pour NewTone (2019)
Fins et spontanés comme des rimes de Rakim, ses dessins ont aussi quelque chose de dirty comme le rap Texan. Hector a construit son style avec son environnement, dans lequel la musique est omniprésente. En se baladant dans le riche univers rap, il rencontre le jazz, la soul, la funk et y retrouve même le flingue à Renaud. A cela s’ajoutent les jeunes errances de son esprit dans les comics de David Mazzuchelli et Jack Kirby.
Mes deux premiers chocs en dessin c’est Jack Kirby et David Mazzucchelli, des dessinateurs de comics.
Hector de La Vallée, interview pour NewTone (2019)
Cadillac made in Detroit
Il effectue tous ces voyages au volant du cabriolet Cadillac DeVille made in Detroit qu’est son caractère. Ce modèle décoiffe les passagers et surprend les badauds. On y rit et on y rêve.
Assoupi contre l’appui-tête, c’est dans cette voiture effervescente qu’il s’est aperçu que le monde existe, même quand il dort.
Le monde existe, même quand je dors
C’est le titre de son dernier ouvrage, qui compile des « angoisses métaphysiques de névrosé occidental ». Ses illustrations reflètent notre époque avec un humour qui rayonne comme des jantes de collection.
Pour une ride inoubliable, ouvrez la portière du fanzine Ebenezer publié chez FPCF, dont il publiera bientôt le dernier volet. Mettez votre valise dans le coffre de PBS, à côté du livre sur Lil’ Wayne qu’ils nous préparent.
Fasten your seatbelt.