NewTone fait appel à l’expert Adrien Francius pour mettre en garde les jeunes artistes. 3ème conseil : calcule bien tes revenus selon les dépenses engagées !
La répartition des royalties
Les deals signés entre artistes et labels prévoient une répartition des royalties. Cette répartition peut aller de 85% pour le label, 15% pour l’artiste dans le cas des contrats d’artiste, et jusqu’à 50-50 dans le cas des contrats de distribution. Sauf que les labels ont souvent l’habitude de mettre à la charge exclusive de l’artiste les frais d’enregistrement, de promotion et autres, ce qui diminue la part de l’artiste.
Calculer, c’est la base !
Faisons le calcul! Un artiste vend 50 000 exemplaires pour son premier album et accroche le disque d’or au mur ! Il génère environ 400 000 € de recettes. Disons que l’artiste touche 20% des revenus, ce qui fait 80 000 € pour lui, moins les frais : – 3000 € de studio, – 2000 € pour les instrumentals, – 20 000 € pour 3 clips, – 20 000 € de promotion, – 50 000 € d’avance et il lui reste … 15 000 de dettes. J’oublie les impôts, les charges, les frais d’avocat, la commission de son manager, etc.
Ca arrive même aux meilleur(e)s
C’est notamment à cause de ses nombreux frais cachés que Megan thee Stallion a récemment denoncer sa situation contractuelle avec son label 1501 Entertainment. Future expliquait aussi qu’il “arrive régulièrement que les labels réclament des frais d’hôtel, de nourriture ou de transport relatifs [à votre] deuxième album, alors que vous en êtes au cinquième”.
Varier les sources de revenus !
Le constat fait froid dans le dos! Mais on se rassure, les artistes gagnent aujourd’hui essentiellement leur vie grâce aux concerts, showcases, vente de merchandising et autres ce qui contrebalance les pertes et peut faire passer le solde dans le positif.